Bilan Hôpital de Pontoise 2008 : de belles économies au détriment des malades.
avec 150 postes sur 2800 supprimés en 2008 qui peut croire que le service public hospitalier sera pleinement assuré ?
lundi 3 août 2009
Le bilan 2008 de l’hôpital de Pontoise est un exemple qui montre que la politique d’affaiblissement des services publics et en particulier des services de la santé s’applique inexorablement et à grande échelle. L’usager en subit déjà les conséquences sous forme d’une diminution de la quantité et qualité des soins, et le recours de plus en plus nécessaire à la clinique privée et payante pour ceux qui peuvent se l’offrir.

Bonne chance à tous les malades qui en ces périodes de vacances profiteront de la fermeture des lits, des personnels en sous-effectifs et surchargés de travail, des prestations hôtelières plus que limites, d’un service de nuit minimal, le tout sur la bonne volonté de personnels au bord de la rupture et dont les arrêts maladie se multiplient. Et n’oubliez pas le service… : vous aurez peut-être le plaisir de remplir un formulaire de qualité à la sortie de votre séjour. (séjour sûrement le plus bref possible sauf si votre pathologie est rentable au regard de la fameuse T2A, Tarification A l’Activité).

A l’heure où la municipalité de Pontoise engage un budget pharaonique dans la construction d’un parking de centre ville, ces coupes sombres dans le budget de l’hôpital sont incompréhensibles. Pourquoi les élus ne défendent-ils pas leur hôpital ?

Malgré le passage en force de la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires », qui détricote inexorablement le service public hospitalier, le débat n’est pas clos. Alors que des services ferment dans le Val d’Oise, que des spécialités disparaissent, que le nombre de lits d’accueil H24 diminue fortement, quels patients pourront payer les dépassements d’honoraires des chirurgiens, anesthésistes, gynécologues/obstétriciens qui reçoivent à la clinique ? Les cliniques privées se gardent les interventions les plus rentables, mais c’est l’hôpital qui accueille les patients les plus fragiles, et les pathologies les plus lourdes (à peine 3% des accidents vasculaires cérébraux traités en clinique privée). Les cliniques vivent d’activités programmées, alors que l’Hopital Public assume la permanence des soins 24H sur 24. Alors plus que jamais à Pontoise et ailleurs défendons notre hôpital public.. !

Signez la pétition en ligne "sauvez l’hôpital public" http://www.appel-sauver-hopital.fr/spip.php ?article=673

contact comité de défense de l’hôpital de Pontoise. comite-defense.hopital-de-pontoise@ laposte.net