AUDIO : Comprendre les dettes publiques pour mieux combattre ceux qui en profitent, avec Esther Jeffers
Ecouter la conférence d’Esther Jeffers sur le site d’Attac-45
Nouveau traité européen : pas contre nous, pas sans nous !
Déclaration du collectif pour un audit citoyen de la dette publique
Conférence de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
A Orléans, le 31 janvier 2011, organisée à l’occasion de la parution de leur livre, "Le président des riches"
À la veille de la réunion des ministres des finances du G20 organisée à Paris les 18 et 19 février, les organisations Attac, Aides membre de la Coalition Plus et Oxfam France ont lancé la campagne de mobilisation Robin des Bois en faveur d’une taxe sur les transactions financières. « Taxer la finance pour un monde plus juste. Rejoignez le mouvement ! » est le message de Robin des Bois venu himself de la forêt de Sherwood avec sa bande à Paris ce matin pour entraîner les Français dans cette grande campagne déjà active dans plus d’une dizaine de pays à travers le monde. voir la campagne sur le site Robin des bois
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« Le poids de la dette est devenu écrasant. L’État verse ainsi près de 50 milliards d’euros par an à ses créanciers. Cette somme représente la première dépense, juste devant le budget de l’Éducation nationale ; elle est supérieure aux budgets de la recherche, de la justice et de la sécurité réunis. C’est inacceptable ! La dette, c’est moins d’écoles, moins de crèches, moins d’hôpitaux, moins de transports publics... »
C’est Jean-Marc Ayrault qui parlait ainsi de la dette publique dans son discours de politique générale en juillet dernier.
Mais pour remédier à cette situation, il reprend l’objectif affiché par François Hollande, une réduction à marche forcée du déficit public, visant 3% du PIB dès 2013 et le déficit « zéro » en 2017.
Ce n’est pas un hasard : le déficit « zéro » est l’objectif n°1 du Pacte budgétaire, le nouveau traité négocié par Sarkozy et Merkel pour imposer définitivement l’austérité comme seule politique possible en Europe.
François Hollande avait promis lors de sa campagne de rompre avec cette logique mortifère. Mais, à l’issue du sommet européen des 28 et 29 juin, le nouveau président français a finalement accepté de ratifier le Pacte. Selon lui, il aurait obtenu des mesures de croissance permettant de « réorienter l’Europe ».
C’est faux : le Pacte budgétaire, inchangé, est toujours aussi nocif, et le pseudo-« Pacte de croissance » adopté le 29 juin n’est que poudre aux yeux. Au moment où l’Europe s’enfonce dans une inquiétante récession provoquée par les politiques d’austérité, ratifier le Pacte budgétaire signifie accélérer la course à la catastrophe.
Les 10 raisons de dire non pour rouvrir le débat européen : sur notre site et en pièce jointe.
(disponible également en version papier à la rentrée)
En rejetant le Pacte budgétaire, députés et sénateurs peuvent refuser l’austérité perpétuelle et relancer le débat en Europe.
[ATTAC France]