ATTAC 95 Cergy
Accueil du siteActions thématiquesServices Publics
Brèves
Manif 95 pour la Poste le 7 Novembre
jeudi 12 novembre
La bataille continue pour la Poste Service Public : voir le CR de la Manif départementale 95 le 7 Novembre à Cergy ici
 
Contre la mort de l’Hopital public
jeudi 16 avril
Un Appel de 25 Médecins hospitaliers, publié par le Nouvel observateur à signer Voir l’article
 
Sauver le Palais de la Découverte !
vendredi 10 avril
Pour sauver le Palais de la découverte contre le projet sarkozyste de fusion avec la Cité des Scienses, signez la pétition !
 
Nouvelles d’AGLEAU
jeudi 4 décembre
La bataille de l’eau fait rage en Ile de France : après la municipalisation à Paris, c’est dans le groupement de communes du SEDIF que la Délégation de service public est remise en question par des élus. A Cergy-Pontoise aussi des citoyens s’interrogent : alors que partout en France des municipalités négocient leur retour en régie, notre agglomération vient de signer un contrat qui la lie à Véolia pour .....18 ans ! ATTAC participe à ce groupe de travail Alerte Général sur L’EAU. Pour en savoir plus RV sur le site AGLEAU.
 
La Poste : service public, concurrence, privatisation ?
mardi 3 novembre 2009
par françois
popularité : 2%

La bataille pour le maintien de la Poste comme Service Public entre dans une phase décisive, au Parlement.

Le gouvernement prétend défendre le servie public, tout en changeant le statut pour faire face à l’ouverture à la concurrence prévue en 2011 (Directive européenne de libéralisation).

Voici deux liens pour éclairer ce débat , sur

 • une interview d’Henri Guaino de 2002 à propos de l’ouverture du capital d’EDF (on sait ce qui est advenu pour GDF de l’engagement sarkozyste de ne jamais privatiser !) , qui décrit clairement la nature du processus engagé par la dérèglementation (mise en concurrence) et l’ouverture du capital, et son issue finale .

 • Un article paru dans la Tribune du 5/10/09 sur le retour à une NON privatisation de la Poste au Japon, engagée par le nouveau gouvernement de centre gauche récemment élu. Le rouleau compresseur libéral peut donc être combattu !

voir l’article "Le Japon, le pays qui ne privatise plus sa poste"

Pour Attac, l’enjeu n’est pas seulement le statut (public ou privé) de la Poste, mais l’affirmation d’une logique de servie public, mettant en oeuvre un droit collectif des citoyens financé par l’impôt, en opposition totale à la logique de mise en concurrence et de marché choisie par les directives européennes.

Voir le 4 pages Attac-AITEC-Copernic

Interview de Guaino en 2002

L’interview complète

Un extrait : Lisez ce que disait Henri Guaino en 2002 ( actuellement, conseiller spécial de Sarkozy ) au sujet de " l’ouverture du capital d’EDF "...

" Ce qui est sûr, c’est qu’à partir du moment où on a rompu avec le monopole, on a rompu avec le modèle ancien du service public à la française....../.....Là où il y a une hypocrisie assez profonde à mon sens, c’est de laisser croire qu’en ouvrant un peu le capital d’EDF, on va préserver l’essentiel du modèle du service public à la française. Une fois que le capital est ouvert, que ce soit un peu ou beaucoup, minoritairement ou majoritairement, l’entreprise est forcée de se comporter selon les règles de la concurrence et de la rentabilité financière, et non plus selon les règles et les critères du service public. C’est fatal. Donc on se trouve (on l’a vu avec France Télécom), confronté à la situation suivante : si vous n’ouvrez pas le capital vous ne pouvez pas vous étendre, si vous ouvrez un peu le capital vous ne pouvez pas pénaliser les actionnaires qui sont rentrés, donc vous êtes obligés de viser la rentabilité financière, ce qu’on appelle aujourd’hui la création de valeur pour l’actionnaire, et non plus la création de valeur pour la collectivité. Et dès lors que vous avez besoin de capitaux supplémentaires pour vous développer, vous êtes obligés de faire appel au marché. Alors l’Etat peut évidemment souscrire en théorie à des augmentations de capital et garder sa part. Simplement si l’Etat le fait, Bruxelles l’accusera de subventionner une entreprise concurrentielle, et donc de créer une distorsion de la concurrence, un désavantage pour les autres concurrents producteurs et distributeurs d’électricité. Dans ces conditions il sera très difficile à l’état d’injecter les moyens financiers nécessaires dans cette entreprise. D’autant plus que l’Etat, on le sait, a de moins en moins de moyens financiers disponibles pour ce type d’opération. Donc il sera obligé de perdre petit à petit sa part de capital, jusqu’à perdre la majorité. Simplement ça se fera dans la pire des conditions. Moi j’appelle ça la politique du chien crevé au fil de l’eau. C’est à dire qu’à la fin ou bien vous gardez la majorité, mais vous vous sur-endettez comme France Telecom et vous arrivez au bord de la faillite ou bien vous perdez progressivement la majorité, simplement vous la perdez sans avoir fixé avant les règles qui vont régir les rapports entre l’Etat et cette entreprise pour laquelle la collectivité a consenti beaucoup d’efforts, et qui est un outil industriel formidable."