ATTAC 95 Cergy
Accueil du siteProtection sociale
Brèves
Protection sociale 2012 !
mercredi 14 décembre
Alors que la destruction des systèmes européens de protection sociale s’accélère sous la pression des marchés financiers, à l’occasion de la crise des dettes publiques, lire un débat intéressant sur "leMonde.fr" "Comment sauver la protection sociale"
 
On était à la Manif du 2 Octobre !
mardi 5 octobre

Un départ collectif de Cergy, à une quarantaine avec le Collectif Retraites Cergy et Attac, puis nombreux derrière la banderole du Collectif des retraites 95 : voir l

le diaporama

 
Le FMI, DSK, la réforme des retraites et le gel des salaires
samedi 25 septembre
Les "recommandations" du FMI pour la France (et félicitations pour la "réforme" des retraites à Sarkozy !) A lire sur Basta !
 
Retraites : à lire, voir,écouter
mardi 21 septembre

Retraite des femmes : la HALDE saisie

Voir l’interview de Caroline Mécary, coprésidente de la Fondation Copernic, au JT de France 2 (22/09/10) :

Lundi au soleil 13 Septembre à Cergy : télécharger le diaporama

 
Retraites : des vidéos à écouter !
mardi 22 juin

Conférences de Bernard Friot au Forum Social du Morbihan

Confrontation entre Pierre Khalfa, membre d’Attac, et Michel de Poncins, économiste. Débat sur Répartition-Capitalisation

Conférence de Gérard Filoche

 
Réunion publique sur l’hôpital de Pontoise : émotion et colère
une centaine de personnes étaient réunies vendredi 3 avril à la maison de quartier des Linandes à Cergy pour soutenir le comité de défense de l’hôpital de Pontoise
dimanche 5 avril 2009

popularité : 4%
A la tribune nombreux témoignages de la dégradation de l’accueil des malades et des conditions de travail des personnels. Dans la salle les organisations signataires font part de leur soutien au comité de défense ; des citoyens et des salariés de la santé publique réagissent.

Le vrai visage de la politique de santé...

...c’est, à Pontoise comme ailleurs le manque d’effectifs programmé, la pénurie organisée :

côté patients : pas assez de lits( En une semaine, ce sont 8 personnes qui ont passé la nuit sur un brancard aux urgences, faute de place), pas assez de médicaments ; dans certains services, c’est au patient lui-même de se les procurer en ville... ! Autre témoignage, d’un fonctionnaire de la sécurité sociale : il reçoit régulièrement des personnes qui renoncent à leur hospitalisation par manque d’argent : la sécu ne rembourse plus. ("Du jamais vu en trente ans de carrière" explique-t-il en tremblant de colère.)

Côté personnels : des conditions de travail de plus en plus pénibles et inacceptables. Arrêts de plus en plus fréquents pour des maladies de plus en plus graves, mépris des conditions de sécurité....Le médecin du travail vient de démissionner...

Le plus frappant dans les témoignages des personnels, c’est, au-delà de la pression subie, un sentiment de gène de ne pas pouvoir mieux assurer le service public.

Mais qui devrait être honteux ? Ce qui mine le service public de la santé- comme les autres d’ailleurs- ce ne sont pas les personnels ni les 35 heures mais une politique programmée de longue date. Car après tout qu’est-ce que le déficit des hôpitaux ? Rien d’autre que l’absence de moyens mis au service des malades par la nation. Ce sont nos dirigeants qui devraient être honteux de ce renoncement à nos principes de solidarité. Mais ce n’est pas eux qui en éprouveront les conséquences. De la politique de marchandisation des soins, seuls les plus aisés profiteront sûrement, mais côté "soleil" : la clinique privée avec ses services payants et ses dépassements d’honoraires.

Cette dégradation n’est pas due au hasard, mais à une politique soigneusement orchestrée, et de longue date, par nos dirigeants totalement soumis aux intérêts de la finance et aux lois du profit. La pensée unique ultralibérale empoisonne les peuples européens depuis bien longtemps : propagande anti service public ( "Le Point" en est spécialiste : il tire à vue sur l’Hôpital et l’école), division et précarisation des personnels, organisation des déficits, transfert des missions les plus rentables au secteur privé.

Saluons l’habileté de Monsieur Houillon qui prétend à la fois défendre l’Hôpital public de Pontoise et voter la loi Bachelot. Mais les belles paroles et les mensonges ne tiennent pas éternellement devant la juste colère et l’indignation. Plus que jamais, ATTAC-95 CERGY appelle à défendre notre hôpital et l’ensemble de nos services publics.

 
Documents joints à cet article :
Messages de forum :
Réunion publique sur l’hôpital de Pontoise : émotion et colère
vendredi 10 avril 2009
Nous étions 100 personnes et non 60, pour les avoir comptées ! merci à tous, Christine Appiani

Fil de discussion